Ingeborg Bachmann: « je suis un mort qui chemine »
Journée Hanter les images/les images hantées
Colloque zigzaguer / poésie & cinéma
Dans un film de Richard Dindo intitulé Max Frisch Journal I-II et consacré à l’œuvre de l’écrivain suisse allemand, apparaît la poétesse autrichienne Ingeborg Bachmann dans des images d’archives. Le film se veut une lecture cinématographique d’une oeuvre littéraire, cherchant à montrer comment passe la langue à l’image, quelle marque elle laisse sur la pellicule. Ce sont ces interrogations qui donnent au passage d’Ingeborg Bachman une densité particulière. Elle passe comme une ombre, elle hante le film. À partir de ses apparitions qui semblent puise dans les « gisements du rêve », où la poétesse est un « fantôme pour les fantômes », sera évoquée la possibilité d’un dialogue entre les individus, entre la poésie et le cinéma.
« Et surtout pas cela: l’image
Dans un tissu de poussière, roulement vide
De syllabes, mots de mort »
Ingeborg Bachmann, Vous les mots, pour Nelly Sachs
Lecture des poèmes d’Ingeborg Bachmann en allemand : Ina Seguezzi
Son: Philippe Fauvel
Captation au Centre Pompidou ici, à 1h05 du 2/3